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Le Mt Fuji niché dans le parc national du Fuji-hakone-Izu est la montagne la plus haute du Japon culminant à 3776 mètres d’altitude , classé au patrimoine Mondial de l’Unesco, il est l’un des symboles emblématique du Japon.
Lorsqu’on le regarde, il semble tellement serein qu’on en oublierait presque que c’est un volcan, les Japonais, eux, ne l’oublient pas, et le vénère comme un Dieu afin de se préserver de ses « foudres ». C’est un lieu de pèlerinage depuis des siècles et tout Japonais se doit de gravir cette montagne un peu comme un rite initiatique.  Le site inscrit au patrimoine mondial comprend 25 biens qui reflètent l’esprit de ce paysage artistique sacré. Au XIIe siècle, le Mont Fuji est devenu un centre de formation du bouddhisme ascétique (fusion du bouddhisme et du shintoïsme). Situés dans les 1 500 mètres supérieurs du volcan, des chemins de pèlerinage et des sanctuaires du cratère ont été inscrits, mais aussi des sites répartis au pied du volcan, notamment les sanctuaires Sengenjinja, les auberges traditionnelles Oshi et des formations volcaniques traditionnelles telles que les arbres moulés dans la lave, les lacs, les sources et les chutes d’eau qui sont vénérés car considérés comme sacrés. Il est une source d’inspiration pour de nombreux artistes, peintres, poètes  qui l’ont  tant de fois évoqué dans leurs oeuvres. Fuji san est capricieux, il aime se faire désirer, et se masque parfois derrière les nuages, mais lorsque ce cône parfait souvent couronné de neige, s’élevant au-dessus de villages, de la mer et de lacs bordés d’arbres apparaît dans toute sa majesté, c’est un bonheur pour les « contemplatifs » qui n’ont de cesse de l’admirer sous tous les angles.   En dehors de toute considération artistique ou mystique, cette ascension est également prisée juste pour admirer le levée de soleil à son sommet. Cet exercice aux yeux d’alpinistes chevronnés  n’est certes pas d’une grande difficulté, car de nombreux écoliers, et personnes de plus de 60ans en font l’expérience, en revanche un minimum de préparation est nécessaire , s’équiper et s’habiller en conséquence, respecter les périodes officielles d’ascension en Juillet et Août,   vérifier la météo, car même l’été il peut faire en dessous de 0° au sommet, d’autre part en altitude l’oxygène se raréfie. La voie la plus aisée serait la « Yoshida » partant de la très touristiques 5ème station, longueur 5800 mètres, dénivelé 24.50% , si le parcours peut vous paraître bucolique au départ, le principal du chemin est constitué de pierres et de poussière volcanique. De plus, l’arrivée approchant le parcours est de plus en plus raide. Vous n’aurez pas besoin d’escalader, mais prendre appuis sur vos mains s’avérera parfois appréciable (alors n’oubliez pas vos gants).